Polémique – Idfolles

Polémique

La démocratie que l’on porte au pinacle n’est en fait qu’une farce qui cache une dictature. Prenez 6 candidats, divisez 100% des votants par six vous obtenez pour chacun 16% plus ou moins quelques pour cent. Au deuxième tour 32 % fois 2 se répartissent entre les deux candidats arrivés en tête. 16+32=48% plus ou moins l’incertitude du à la courbe de Gauss. Donc un candidat sera élu avec une majorité de 50 et quelques pour cent.

Ceci est un jeu de dupe. Le monde n’est pas dirigé par ces hommes politiques. Ce sont des fantoches, des faire-valoirs, des hommes de paille. Derrière il y a les éminences grises. Les puissants qui se partagent cette terre depuis Yalta et qui jouent leurs influences en se foutant des sages qui depuis le club de Rome leur disent que la croissance est une connerie.

Alors que reste-t-il à faire me direz vous puisque je vous dis que les jeux sont faits sans nous.

Le seul choix possible est le refus de cette société qu’on nous propose. C’est le refus anarchiste. Demain je quitterai la société, demain c’est à dire dans 10 à 15 ans. Je me donne encore quinze ans dans cette société qui ne me plaît pas pour offrir la possibilité à mes enfants de s’y intégrer si elle n’implose pas d’ici là.

Pendant ces quinze ans je créerai mon autarcie !!!! Vous rigolez je le sais. C’est ainsi que je le vois.

Je n’irais plus jamais voter !!! Savoir que l’on veut nous diriger est contraire à ma philosophie d’être vivant libre ! Je suis contre tout contrôle de la vie, contrôle psychique ou même chimique.

Vous pensez qu’il n’y a plus d’espace pour les êtres libres et que nous sommes tous reliés par internet, par nos frigos, nos maisons, nos voitures, nos machines à laver, notre électricité, notre chauffage.

Tout cela est notre vie d’esclave !!!

Dans quinze ans je renierai tout ça. J’aurais 57 ans j’espère que je ne serai pas trop usé. Pourquoi ne pas le faire tout de suite me direz vous.

Seulement pour offrir le choix à mes enfants : le choix libre entre la société et la liberté.

Je sais ce discours est extrême. L’homme moderne croît à son esclavage sinon il devient comme moi, négatif à souhait. Depuis mon enfance, je n’ai pas pour raison de vivre celle de savoir que j’ai une voiture et tout ce qu’offre le monde moderne.

On ne peut pas s’en passer disent-ils. Tu es déprimé disent-ils !! Ils ont raison : je suis différent et mon esprit ne peut penser comme les gens normaux. Ai-je cultivé cette différence au cours de ma vie : sans doute. Elle est comme une seconde peau. Je suis devenu cette seconde peau. Si j’en souffre je ne sais pas en changer, si j’en souffre, je ne sais pas faire autrement.

Dans un autre écrit je parlais des incurables : je me sens malade sans pouvoir guérir. Inadapté au monde. Obnubilé par des rêves qui ne sont pas d’ici bas, en contradiction entre ce que l’on me demande d’être et ce que je suis au fond de moi. Fatigué d’être en contradiction.

Fatigué de vivre un vie qui ne m’intéresse pas

Je sais qu’il existe un état qui n’en est pas un où l’ensemble des conflits, des états contradictoires qui traversent chaque homme cessent d’être. Krishnamurti disait que c’est au moment où l’on cesse de penser. A quoi bon penser à tort ou à raison, à quoi bon penser une chose si son contraire a autant d’existence. Voilà la vrai raison. Il m’est si difficile encore de l’accepter.

Je résiste encore devant cette évidence. C’est là ma souffrance.