Tu butineras le monde et tes traits burinés cacheront le regret d’un monde finissant pour cette joie nouvelle de la voir surgissante : l’abeille électronique.
Tu sculpteras le monde en copiant chaque fois, ne recréant par fois, en mécréant souvent, tu sculpteras le monde sur cet arbre couché que tu as abattu, peut-être en laisseras tu survivre quelques-uns mais au fond je n’y crois guerre. Préparons, préparons notre disparition écrivais tu un jour et ce jour est venu incidemment, inéluctablement. Le monde est ainsi fait qu’il doit naître et mourir, il mourra de ta main, il a confiance en toi pour que naisse demain Gaïa au delà de l’humain, au delà des milliards d’individus, Gaïa et ces cellules.