C’est un air qui rêve sous un ciel étoilé quand crépite un feu de bois. Et la femme qui danse me lance un sourire et mon cœur s’élance un peu plus vers les cieux.
Les questions et la misère demeurent. Et je suis de ceux là qui désespèrent. Au nom de quoi êtes vous persuadés d’avoir raison quand la mienne s’égare ?
C’est un air qui m’emmène et je sais que demain quand le soleil déchirera la brume je serai tout aussi perdu.
C’est un air que l’on voudrait faire durer toute une éternité car nous sommes au fond mélancolique.
On aime une chanson elle pleure à l’unisson
J’aime à voir cet homme et pleurer avec lui
Quand notre cœur est noir, plus sombre que la nuit
Un espoir s’éternise quand les jours se défont
Je ne sais que penser de l’aube au point du jour
Je ne sais plus quoi dire le vois tu mon amour
Mes idées sont bien mortes et à jamais usées
Mes yeux ne sont jamais plus du tout médusés
Et quand je crois encore à ces mots qui m’assomment
Et quand je crois encore en toi, en moi, en l’homme
Que veux tu que veux tu c’est un trop cour instant
Je sais, je m’illusionne et la vie me dément
Et la vie me dément oui j’ai tort à foison
Mais vois tu j’ai perdu tout l’or et la toison
Je suis seul à pleurer sur tes mots ta chanson
Mon corps à la vie a trop de fois dit non