Idfolles – Page 4 – Par la force des contraires

Révélation

Je vais vous révélerUn doux, un vrai mystèreChacun l’a découvertAu milieu de l’été La femme est un mystèreDont l’amour est la cléSi nous sommes de la terreDe l’éther elles sont nées Cette lumière qu’elle inondeCette énergie notre facondeVoici c’est aujourd’huiAu milieu de la nuit La seule force à l’œuvreGuidant nos maigres pasBaigne ceux qui s’émeuventElle …

Le réel qui dessinne

Le réel qui dessineDans sa tête qui s’inclineLe réel qu’il devineEt puis soudainLa femme qui délivreAu delà de son rèveLe réel éternelQu’il touche enfin du doigtPlus manifesteQu’une idéeEnfin reconnaîtreCette fête attenduePar tous les êtres Puis l’instant qui suitLe terme qui exulteEst cette variationEntre charge et déchargeDans cette multitudeLes contraires coexistentEt l’attitudeEn changeantÉquilibre l’ensemble Aujourd’huiQuand on …

C’était

C’était comme un matin du mondeLes habitants du cielÀ tue-tête chantaientJ’étais seul à la rondeMon amour dormaitMes enfants sommeillaientTourterelles ou palombesRoucoulaientIl était bien six heuresEt dans cette fraîcheurDu matin estivalOù le ciel était roseQuand s’irisent les nuagesJ’étais calme et serein

Vieilles blessures

Quand les vieilles blessuresVous rappellent à la VieLa douleur vous murmureTiens toi sage et tranquille Ne prends pas cette folle postureOù ta douleur fulgureNe reviens pas toujoursSur le même chemin Mais la vie t’aguérritTu atterris iciEt tes proches toujoursT’apportent leur concours Et voici que la douleur s’éloigneTes vieilles cicatricesPeu à peu s’évanouissentEt tu as pris …

Mon amour

Mon amour, notre amourJe te vois grandirLoin de ces possessifsEt si je l’emploie toujoursC’est que je suisComme un vieil ancienQui se laisse convertirPar la nouvelle religionTout ayant de vieilles habitudesJe reconnais la nouvelle attitude Et quand la nuit cède placeAu matin chaud du printempsJe suis fier comme ArtabanD’être celui qui délasseTes journées bien rempliesJ’aime à …

Si loin

Si loinMes ÿeux.Ont tant de malCe matinÀ s’ouvrir sur le mondeMa piauleC’est drôleJ’évite le journalEt mes déliresCourent à videLe caféFait son effetJe pense à toiEn écoutant chanterLa ballade des gens heureuxGérard est formidableJe file sous la doucheMa douceIl est six heureEt je t’aimeÀ la longueurDe mes mots

J’irai chercher

Dans toute réalitéJ’irai toujours chercherMa belle au doux couchantMa douce ma fureurToi qui m’aime au delàDe ma seule volontéCelle qui m’ensorcelleEt pour qui je ne pourrai jamaisMais jamaisÔ grand jamaisQuitter cette réalité

D’entre les morts

D’entre les morts je suis venuRevenu un bon matinMon corps n’était vraiment plusNi mort ni vivant mais chagrin Aujourd’hui levé dès l’auroreLe temps n’a vraiment plusDe prise sur mon beau corpsJ’ai atteint l’âge divin nu Accepte mon amourLe prix de ma folieEntre jour et nuitJ’accède à l’éternel retour À la fois mortel et divinÉtranger parlant …

L’instant

Oublie les débris de ton corpsDispersés dans tout l’universConstruit un jour détruit dans l’auroreL’éternelle roue de l’oublie que tu combats Désire toujours mieux qu’hier mieux que demainDans cet instant fragile à nul autre pareilCe temps cet espace uniqueNe ressents pas l’heure inique