Je plonge un peu, au milieu de ma vie
Au désert sans paroles où les flots de vos mots
Sont silence et légions, je plonge en l’océan
Loin des méandres lentes et disparates
Je voudrais oublier ces heures que j’écorne
Décrire une autre rive où la vie serait celle
Où mon cœur débattrait des danses du monde
Où mon âme pourrait trouver l’effort sublime
Des structures qui habitent au fond de nos vallées
Ici, à cet instant précis je le dis sans vergogne
Rien n’apparaît que celle des vieux catalogues
Que l’on nomme ici bas des encyclopédies
Et le programme au cœur de la Vie
N’apparaît pas du tout qu’assombrit
Dans ce tas d’équations extérieures
A la vie