Osez parler comme j’écris – Idfolles

Osez parler comme j’écris

Demandez vous vraiment : pourquoi mentez-vous si souvent à vous-même et n’osez-vous dire votre état intérieur. Vous perdez toute votre énergie à mentir, à jouer, à séduire.

Demande-moi vraiment : pourquoi j’écris les sentiments les plus intimes et ne cache pas mon désespoir sous quelques rimes rimel ou frime.

Parfois je préfère me taire… plutôt que ne rien dire, quand l’humour est défaillant ou un cache misère.

Mais heureusement j’ai une femme qui m’écoute et que j’écoute. Non tout n’est pas rose entre nous.

Ceci n’est peut-être pas poétique me direz vous ? Ma poétique ne s’embarasse pas de la forme. Elle dit. Elle est cet acte brut qui dérange. La forme qui enjolive comme on dit si souvent dans un musée et devant un tableau : c’est beau. Je me fous que ce soit beau. Chaque mot vient comme un son qui éclate dans mon cerveau et mes mains les ammoncellent sur le clavier. Je ne veux pas faire plaisir.

Mais où est l’objectif me direz vous ? Où est le tableau. C’est l’ensemble des phrases comme un tableau vivant qui dépeint toute mon âme.

Osez vivre, osez parler comme j’écris. le verbe est important.

J’ai lu il y a longtemps des scientifiques qui avaient prouver que l’acte, l’action pouvaient former une pensée, un verbe. Mais c’est bien là l’exception qui confirme la règle. Le verbe précède l’acte.

Non la vie n’a pas d’objectif, elle est comme l’eau qui dévale la montagne. Elle va au point d’énergie le plus bas et tout les physiciens le savent qui connaissent le principe de moindre action. Mais bien sûr il y aura l’exception…

Je voudrais tant comprendre l’harmonie entre tous les contraires.

Alors je ne vous juge pas vous qui ne dîtes rien, qui faîtes votre travail et peut-être par pudeur ne parlez pas d’autres choses. De quel droit pourrais je vous juger.

Mon bonheur c’est d’écrire comme l’eau glisse du verre que mon fils renverse sur la table et le sol… Voilà je vous l’ai dit. Voilà ma poétique toc, des mots qui s’entrechoquent dans mon propre labyrinthes.

Et je ne veux surtout pas vous en donner la clef, en faire une oeuvre fermée… Ma poétique n’a pas de poétique.