Un quotidien fuyant où rien ne vient et passe
Des gestes trop faciles comme un poisson dans l’eau
Qui se cogne à la vitre et chaque fois s’efface
Au fond de sa mémoire se répète une trace
C’est quand la nouveauté ne trouve plus d’attrait
Il refait chaque jour, peu à peu rien de plus
Plus qu’un seul, un seul acte, écrire désormais
Mais aussi pour ne dire, son esprit vide et nu
Apprendre est le seul acte ô combien salvateur
Mais l’effort est trop grand et c’est pourquoi son coeur
Est si triste et si noir un rythme lancinant
Qui tape et tape encore au frontière du vivant
Accepter d’être un jouet ne pas savoir son rôle
Et ne rien faire pour le découvrir un jour……..