L’hérésie – Idfolles

L’hérésie

L’hérésie c’est de croire que l’homme où tout être vivant doit être guidé !!!

Je sais c’est dur, très dur à entendre. Et cela va à l’encontre du projet de construire l’humanité par le savoir.

Dire c’est induire en erreur !!!

Je sais c’est fou de penser cela.

Et vous ne le pensez pas, tant pis ou tant mieux.

Cela m’importe peu d’avoir tort ou raison car seul le hasard est maître de ce monde quand il compte les secondes.

Je persiste et je signe : l’homme ne cesse de perturber le hasard d’où naît l’harmonie.

Et seul ceux qui renonce à agir le savent vraiment.

Il y a chez chaque être vivant une nouveauté qui n’est pas encore née mais qui demande à naître et si nous imposons une manière d’être, celle ci s’étouffe. A mon avis. L’être vivant au contact de ses congénères connaîtra sans doute un mimétisme mais la véritable nouveauté qu’il apporte au monde il devra la chercher toute sa vie.

Je prétends donc que l’éducation si elle est nécessaire pour vivre en communauté est un frein à la création. Vous me direz, on ne crée pas à partir de rien. Il faut des bases ! Mais justement il faut nier, oublier ses bases pour voir la nouveauté qui nous régit. Si j’apprends que deux droites parallèles ne se croisent jamais, si je n’en démord pas comment puis-je un jour comprendre la géométrie non euclidienne ?

C’est donc en renonçant à ce que je suis, à ce que je pense, que j’apporte une nouveauté.

En quatre mots : mourir à chaque instant et renaître toujours. Oublier l’établi pour voir surgir l’inconnu.

Non guider est impossible. Mais nous sommes des êtres relationnels et chaque expression interagit avec notre monde interne. Impossible qu’il n’y ait pas de relations. Nous sommes tous reliés et dans le réseau que nous formons certains ouvrent leur fenêtre au soleil éclatant du savoir, d’autres sont éblouis, d’autres ferment leur chambre.

En vérité c’est donc chacun qui fait l’effort de s’ouvrir et l’inclination à s’ouvrir, à douter de soi-même et des vérités assénées peut-elle être ou non favorisée : c’est bien là la vraie question. La plupart pense que oui moi j’en doute.

Il y a ceux qui doutent et ceux qui ne doutent pas et les uns comme les autres sont une expression du monde.