Chaque jour dans la rue, au boulot, au café
Au lieu de rechercher d’innombrables différences
Observer les visages et combien on les traits
De quelqu’un qu’on connait une vraie ressemblance
Nous sommes du même moule, des pains multipliés
Chacun découvre en l’autre une part de lui même
Je le pense si souvent c’est pour ça que je t’aime
Quand toujours tu apportes le parfum de l’été
Observer les visages et tout ce qu’ils respirent
Aimer sans jugement les visages ridés
Travaillés par la vie et parfois abimés
Et voir cet espoir qui ne cesse de jaillir
Ne pas tuer dans l’oeuf la force du multiple
Créer les conditions d’un envol réussi
Prier pour tous ceux là perdus dans ce périple
Leur sourire, leur donner une parcelle de vie