Je veux dans ces mots là comme effacer d’un doigt la buée sur la vitre et oublier d’écrire les mots définitifs. Non je n’ai plus le goût des idées qui ont mis tant de sel à ma vie. Je veux goûter les mots d’autrui, non pas ceux là dont les livres sont remplis, des pauvres mots qui ne cachent rien, mêmes impuissants, mêmes inconscients.
Je veux goûter les lèvres qui se donnent et les leçons s’envolent, je veux goûter le pain des hommes en farandole écouter les paroles des hommes les plus fous, de ceux qui laissent aux autres les discours et les sérieux débats sans ébats de joie.