Le temps m’épuise : je ne ne sais plus le satisfaire dans sa recherche de nouveauté. Pourtant si je traîne la patte c’est de voir toujours les mêmes cycles à l’œuvre. C’est ce temps répété qui m’épuise.
J’ai trop abandonné les vertus des folles combinaisons, des mille permutations. Je me suis dit : où est la nouveauté ? où est la création ?
Sur une idée ridée et réchauffée, le temps et la durée ont invité la création dans les permutations.
Le manager en marketing a bien compris, lui, que les besoins sont infinis, quand les produits en nombre fini.
C’est bien cela que j’abandonne. C’est bien pour ça et je le dis : que fais je ici ?
Le temps que s’accomplissent les nouvelles combinaisons, le temps de mille sacrifices, je ne désire plus qu’une chose, comme observer sans la toucher, la vie de ce pommier depuis la graine jusqu’au fruit.