Le violon juif chantait dans les bras de Sarah
Et plus rien n’existait que cette mélopée
Et ces notes étaient comme un vieux chant sacré
Entre Inde et Arabie tout venait sous ses doigts
Les flux et les reflux, les contraires assemblés
Tout dansait dans ma tête et c’était à la fois
Le calme et la paix, et la sérénité
Sa musique était là comme ce feu de joie
Contenue et bien là, tout était résumé
Bien au delà des mots la vie improvisée
Équilibre toujours et toujours jaillissant
La vie recomposée comme un éternel chant