Commentaire préliminaire : je ne suis pas un adepte du silence mais souvent j’y suis contraint, et je ne voudrais pas que l’on croit qu’il y ait une seule manière de vivre, en un mot, il faut de tout pour faire un monde
Le silence que ces mots font éclater sans voix
Dans ma tête si vide comme une coque de noix
Et vos mots qui rassurent et vos mots certitudes
Employés à la chaîne selon les habitudes
Le silence étouffé, le silence qui perturbe
Pour croire un court instant qu’on a trouvé la lune
Le silence aboyé on oublie qu’on n’ sait rien
Le doute a plus sa place, le silence est vaurien
Il est un sentiment obsédant et certain
Qui vient l’âge venant on ne croit plus en rien
On laisse à tous les autres et aux seuls actionnaires
Le pouvoir de faire croire aux conventions binaires
Aux conventions faciles d’une vie établie
Dans le bruit, dans l’action loin de toute réflexion
Je reste ce rêveur qui brise son silence
Quelques mots sans valeur, un rêve une illusion