Le monde du libre, le monde de l’open source – Idfolles

Le monde du libre, le monde de l’open source

Le génome, ce programme qui est notre bien commun… Mais jusqu’à quand ?

J’aimerai savoir si la notion de propriété est une vérité dans le monde du vivant. Les oiseaux ne chantent-ils pas au printemps pour marquer un territoire ? Méfions nous de l’anthropomorphisme. Quand j’observe une cellule n’existe-t-il pas un milieu intérieur et un milieu extérieur séparé par la membrane plasmique ? Mais là encore cette notion de frontière est très mouvante : la frontière est perméable.

Tout comme notre corps et notre tube digestif : selon le magazine “la recherche” il abrite un kilogramme de bactéries qui forme un microbiote sans lequel nous ne pourrions vivre ; dix fois plus de cellules que dans notre corps et un génome plus riche que le notre.

Alors où est la frontière ? Où est la propriété ?

Les hommes comprendront-ils un jour que tout doit vivre !! selon le contraire de la maxime “tout doit disparaitre”. Et c’est uniquement lorsque tout vit que l’harmonie est là et le bonheur de vivre.

J’en viens au propos lié au titre de cet article. Le monde de l’open source est donc dans le mouvement de la vie à contrario du capitalisme qui défend lui la notion de propriété. L’open source c’est mettre dans la main de ceux qui le comprennent et peuvent donc le modifier pour tous, le programme informatique.

Car posséder un programme n’est rien au regard de ce que le programme produit.

Vous pouvez posséder toutes les richesses de la terre si vous n’en faites rien vous êtes en hérésie.

Cela me rappelle un mot de ma belle-mère qui me disait avoir lu dans la bible (je n’ai jamais réussi à le trouver) cette parabole du Christ qui donnant trois sous à trois personnes, la première le conservant, la deuxième le dépensant, la troisième le faisant fructifier, montrait cette dernière en exemple.

Non ceci n’est pas une défense du capitalisme mais plutôt celle d’un monde où chacun doit multiplier ses efforts pour le bien commun, pour l’Évolution, pour le développement, car c’est la seule manière non pas de thésauriser mais de multiplier la Vie à l’infini.