Grand-père – Idfolles

Grand-père

Un grand père comme toi il n’y en pas deux

Qui remplaçait mon père et réchauffait mon coeur

Dès l’aube au pied du jour tu brûlais quelques bûches

Tes sous tu me donnais tout ton argent de poche

Tu te tuais le dos dans les ponts et chaussée

Tu faisais le jardin pour ton père finissant

Tu buvais du jaja pour seule nourriture

Et les dimanche au bal tu jouais du flon-flon

Tu jurais en patois contre ta pauvre femme

Si l’on touchais jamais à un cheveux de moi

Tu jurais le bon Dieu que tu tuerais pour moi

Tu étais un rayon un soleil une flamme

La vie t’a vite usée tu es mort bien avant

De connaître mon fils qui est fort comme toi

Je repense souvent à la dernière fois

Où sur ton lit de mort je sentais ta présence.