Je connais un homme, épuisant de surcroît
Qui de ses dix doigts ne fait rien
Mais la langue bien pendue
Voudrait sans arrêt une oreille attentive
A ses mots qu’il assemble
C’est un homme épuisant
Aux rêves informulés
Qui s’ils l’étaient changeraient la face du monde
A chacune seconde un peu moins certain
C’est un homme épuisant
Tout seul, ivre de solitude
Qui restera le même
Un peu plus vieillissant
Ivre de solitude