Sur un rythme quatre temps, découvrir une fois
Des mots qui ne soient pas d’un rythme lancinant
Moins funèbre une fois, comme aller au delà
Du grand du grand chemin, immobile et flagrant
Alors je te le dis je te l’écris ici
Oublie d’utiliser tes mots tes mots navrants
Et combat une fois ton doux ton fort penchant
Pour les mots que l’on pleurent les mots que l’on gémit
Il y a bien des gens qui se contentent ici
De ces mots bienfaisants comme j’aime à jamais
De ces mots bienfaisants il fera beau lundi
Chantent les doucement sur cet air tout niais
J’ai marié la Marie et ça fait bien douze ans
Vous auriez dit ces mots que c’est comme à vingt ans
Le mensonge est si beau qu’on s’en contenterai
Au final les enfants fort nous applaudiraient
Il ne faut surtout pas que l’on dise un seul mot
Pour venir tout gacher tout ce gentil tableau
L’ai je bien descendu tout le bel escalier
Ce n’est qu’un escabeau au milieu d’ l’atelier
Tout ceci est obsure et ne dit rien qui vaille
Ma mie veut du concret comme faire le ménage
Tout ceci est concret et ne vaut pas sonnailles
Ce n’est pas du Ronsard non c’est un lent carnage
Pourquoi me direz vous le dirais-je autrement
Ce rythme me convient finalement je le dis
Les mots de tous les jours résonnent doucement
Dans cet état des lieux non je n’ai rien omis