Je regarde ce mur que caresse un rayon
De soleil matinal et je ne comprends pas
Cette beauté si simple qui ne dit pas son nom
Et je ne comprends pas mon profond désarroi
J’ai cessé de penser, j’ai cessé de chercher
A comprendre la Vie qui chaque jour m’échappe
Et je vais dans la Vie comme vont les poètes
En chantant à tue-tête des mots comme une frappe
Est ce donc la vieillesse, est ce donc la sagesse
Qui a cogné ma porte et m’a dit laisse tout
Laisse glisser la pluie sur ton visage nu
Toi tu n’y ai pour rien d’autres y seront pour tout
Comprenez moi mes frères si je suis différent
Je n’impose à personne de croire à tous ces mots
Je regarde ce mur et suis d’un autre temps
Qui n’a plus cours ici je regarde les flots