Avertissement : Ce texte écrit le 15/12/2011 est assez noir. Cependant comme il recèle une certaine vérité, je le publie tel quel.
Quand la tristesse monte, quand avance la nuit, il est de ces secrets qui demeurent à jamais effacés de nos mémoires car ceux qui savent ne parlent plus, ne parlent pas.
Car on a effacé nos mémoires millénaires nous sommes des arbres sans racines et c’est pourquoi nous mourrons.
Parfois je me sens comme absent.
Une absence comme un manque.
Je suis trop différent, je suis seul.
Une vie sans mystère cache toujours quelque chose.
Ma vie est un cauchemars dont je voudrai me réveiller. Nos vies n’ont plus de sens.
La liberté est morte pour vous laisser tranquille. Qu’y-a-t-il de nouveau ?
Il n’y a pas de coupable, il n’y a plus de coupables, les impunis sont là dans la lumière et l’ombre.
Si ce soir je suis triste, je crie où sont les hommes, où sont les femmes, libres en ce monde ? Il n’y a que conventions, que mensonges.
De ma vie je n’ai vu personne qui soit un livre ouvert, il n’y a que des hommes en représentation.
Alors au fond de moi comme un lac de tristesse, comme une mer étale sous un ciel si noir qu’on dirait du pétrole.
Je baille, je me dis à quoi bon. Tout cela n’est pas nouveau, c’est le mal qui me ronge.
J’ai toujours été seul en ce monde