Je repense à ce temps ces heures de mes vingt ans
Quand dans la nuit et l’aube j’appris les rudiments
Et me voilà ce jour élevant mes enfants
Patience je me dis, est ce trop tard maint’nant
Ou bien est ce trop tôt, il faut encore apprendre
Et laisser pour demain murir les grands travaux
Aujourd’hui les enfants, l’âge où tout est si tendre
Patience je me dis, ceci n’est pas de trop
Je rêve encore de nuits où seul j’avancerai
Vers les sommets des math et pourtant je me dis
Patience mon ami, si demain tout est dit
Tu auras d’autres vies, la science attendra