Par mes mots, par mes phrases j’aurais vraiment voulu enlever tout mensonge et éclairer la Vie d’un air vivifiant. J’allais chaque jour durant fixer sur ma page les pensées, les idées que je trouvais flagrantes et importantes, mais le temps est venu où je me suis lassé de cette vérité qui n’avait pas d’écho.
Pourtant je pianote encore ce clavier comme un drogué des mots, de ma propre vérité qui m’échappe souvent quand je crois peut-être l’apercevoir….
Les hommes sont fatigués du sérieux, des idées noires, de la réalité. Certains supportent de la vivre en pleine face, de la voir s’étaler dans les pages des journaux, dans les documentaires, tard là nuit ou très tôt le matin quand ils sont insomniaques. Mais la plupart se fichent de savoir ce qu’elle est, ce qu’ils sont devenus, de pauvres consommateurs…
Consommer en Latin veut dire détruire l’objet me disait je ne sais plus lequel de mes vieux professeurs….
Voilà, c’était pour vous dire ce qui me pousse à écrire : la justice et la vérité.
Ce que j’ai cru comprendre : la Vérité n’est pas transmissible.