Je rêve une utopie quand chacun cessera
De vouloir toujours plus quand certains cesseront
D’exploiter ce travers quand chacun comprendra
Que la nature est là et nous en son girons
Et des millions d’années pour construire l’équilibre
Des milliards de calculs et d’essais de hasard
Tout détruire en un jour pour un moteur qui vibre
Et des millions d’usines qui fument dans le soir
On nous fait croire encore dans le petit écran
Que nomades hier nous n’aurions survécu
Que sédantaires nous sommes nombreux forts et vivants
Je vois votre culture sans être convaincu
Je regrette un passé où nous étions des bêtes
Et vous rêvez un jour sans Vie et sans Nature
Où ce qui survivra sera de silicium
Laisser moi donc le droit de ne pas le comprendre.