Quand le soir se rebrousse à la lueur d’un écran je regarde à la rescousse et désespère du temps passé à ces instants qu’on détrousse et dont rien aucune secousse nous démontre le chemin de ceux qu’on mène à l’échafeau en silence et sans colère sans que personne ne crie et n’entre en résistance.
Je suis seul à regarder je suis seul à m’écrier vous courez sans jamais voir et sans jamais montrer la moindre résistance dans cette course effrénée nous sommes collabo le sang de nos ancêtres a fini par se glacer plus rien ne vient couler que ces mots désespérés.
Le monde est aux pieds des dictateurs et des néo colonialistes, au nom de notre petit confort, on a fermé sur nos paupières nos beaux yeux mordorés.
Ô tristessse ô ma tristesse il pleure dans mon corps, je voudrais être déjà mort pour la n ième fois je voudrais ne plus renaître pour la n ième fois dans ce monde où l’on survie sans amour.
Sans amour il manque au jour le ferment qui le transcende. Sans amour vous êtes là enfermé dans vos maison, on tuera, on blessera vos frères, vos pères, vos mères vous ne bougerez jamais le plus grand des petits doigts.
Ma révolte est exténuée, je suis mort et je ne pense en ce jour qu’à Diogène et son tonneau et ces mots qui sont tombé “ôte toi de mon soleil”
Je suis trop fatigué des répétitions d’antan et je dors du sommeil enfiévré et perturbé malgré les médicaments.
Ce texte est une horreur comme un champ de bataille où ces mots seraient plantés, des flèches dans nos coeurs !!
C’est un homme dans le soir il siffle un air , une mélodie, trois ou quatre notes d’une chanson populaire qui cache incidemment qu’il survit plus que vivre