Tu sais l’instant qui va surgir, trente seconde pour agir. Mais tu ne sais encore modifier cet instant futur qui t’apparait de façon si fugace. Et cela t’agace. Toi qui restes immobile sur un nuage blanc, tu aimerais parfois être encore plus conscient de ces pensées qui comme la foudre traverse ton esprit. Mais ce n’est qu’un début tu le sais bien.
Ne t’inquiète pas te dis tu en ton for intérieur. Tu sais que tu as déjà trop frôlé la mort pour qu’elle veuille vraiment de toi. Ainsi ta vie se poursuit dans un dessein que tu n’imagines pas. Tu le laisses surgir.
Tu es l’orphelin que l’on a protégé pour le rendre plus fort. Protégé d’un réel dont l’essence même t’a été cachée.
Tu es l’orphelin par la force des choses. Il te faut accepter ce précepte incroyable : tous les contraires doivent exister de manière libre… Et ton choix n’est que le tien qui seul peut te rendre serein.