Sur le clavier lettres et nombres dansent un pas de deux, un entrechat, ils cachent des secrets, la vérité est une construction que l’enfant ne peut entendre. Je regarde la vie, je sais des vérités qui cachent d’autres vérités comme ce train qu’en cache un autre au passage à niveau de mon enfance.
J’écoute une chanson, mon coeur de midinette bât au creux de ma poitrine. J’écoute mon coeur et je crois aux alternances, aux nuances et surtout je suis sûr des destins qui s’écrivent et se vivent avec bonheur.
Loin de moi l’idée qu’un jour j’ai eu mégalomane de surcroît car voici venu le temps de vivre au sein de Gaïa. Je ne serais pas la bactérie face au métazoaires, je ne suis qu’une cellule de Gaïa, je sais que ma place est là quand c’est possible, auprès de mes enfants et que le génie attendra.
Je n’ai jamais eu envie de tout connaître, mon appétit de savoir est somme toute assouvi. Je vais profiter des années qui viennent pour me confronter à la folle sarabande de la vie réelle.
Mais n’est-ce pas dans ces mots l’éternel renoncement que j’ai fait il y a vingt ans