Cette nuit j’ai fait un rêve, un vieux rêve endormi que j’ai refait cette nuit
J’étais comme un rebelle prêt d’un camp militaire
Comme un grain de sable dans un rouage qui le broie
Et je désirais tant
Faire un coup d’éclat
Renverser ce camp là
Mais devant cette tâche au combien impossible
Nous décidames mes amis et moi
Pour pénétrer le camp
S’introduire dans une ferme
Sur un petit chemin
Mais la ferme s’avèra
N’être qu’une façade
Nous dûmes nous échapper
Des ruses de sioux
Les clefs était cachées dans les plumes des canards
Puis une porte s’ouvrit
Dans une cité bondée
Des ouvriers parlaient
Je me suis réveillé
Ca matin au réveil
J’ai peut-être compris
La signification cachée
De cet étrange rêve
Il n’y a pas de camp
D’un côté les méchants
D’un autre la bonté
Il n’y a que des hommes
Oublier l’appareil
Et dans sa relation
Reconnaitre derrière chacun
Cet homme qui sommeille
Car combattre le mal
Ne fait que renforcer
Ce mal qui nous tient
Qui existe partout
Fuir le mal
C’est le retrouver très vite
Au milieu de son chemin
Accepter de voir
Comme un équilibre
Entre le bien et le mal.