Je me demande : suis-je uniquement dans le refus, dans la négation, dans une réaction au monde ou suis-je comme un objet est formé d’une manière et pas d’une autre ?
Je veux dire, ma pensée m’a amené là où je suis : à la renier. C’était sans doute inéluctable. La pensée est comme un serpent qui se mord la queue, elle ne peut se penser elle même.
Non je ne nie pas que je pense, je ne refuse pas de pensée mais je crois plus fort que la pensée le hasard que des suites de lehmer et autres ne font qu’approcher.
Car seul le hasard est créateur, seul le hasard est le temps qui passe. La pensée fige l’instant, le sclérose.
Voilà mon raisonnement et je ne l’ai pas inventé, d’autres avant moi l’ont déjà découvert. Il est évident pour celui qui l’accepte
Et une fois accepté, personne ne peut vous faire quitter le chemin où il vous a emmené.