Tu regardes ta vie les papiers qui s’étalent
Sur tout ce grand bureau plein de papier journal
Tous les livres de maths que tu n’a jamais lu
Mais pourras tu ranger ton esprit si fourbu
Moins t’en fais et plus tu t’éloignes des travaux
De tes rêves sans fin tu rejoins l’inutile
Et pourtant tu le sais sur ce chemin facile
Tu t’éloignes à jamais de finir ton tableau
Sauras tu accepter de ne plus réfléchir
Sauras tu accepter de te laisser aller
Sur ce chemin facile où tu n’as pas de clés
Pour t’ouvrir et ranger ce que tu laisses au gré
De fuite en d’autre fuite, dans ce mot à mot là
Tu cherches à oublier de faire ce que tu dois
Mais tu ne sais pourquoi tu accumules ici
Tu ne feras jamais le choix de faire un choix
Tu préfères sans doute ces longs alexandrins
Ce rythme surrané que chaque jour tu geins
Apprendre est un vieux mot que tu conjugues autant
Au temps conditionnel et jamais au présent