Mise en quarantaine, le quadra gère son bénéfice, ou dépose le bilan. Je me sens comme entre les deux. Il y a des hommes qui se passionnent pour une lecture, un film, et qui semblent je dis bien semblent avoir toujours l’esprit vif et en ébullition mais il y a aussi ceux que plus rien n’intéresse et pour qui faire semblant ou même l’être, passionné, est de l’ordre de l’effort qu’ils ont à jamais rejeté.
Je n’ai pas déposé le bilan mais je suis seulement comme ces vieux paysans qui pendant les soirs d’été cherchent la chaleur en s’adossant contre des vieilles pierres que le soleil à chauffées ; je regarde le ciel, j’y vois passer des nuages, j’y associe encore quelques idées mais de moins en moins. Comme si je ne cherchais plus ni à convaincre quelqu’une ou quelqu’un, ni moi, ni personne.
Je suis content, je sens venir l’apaisement, ce moment où l’on accepte l’instant sans toujours chercher à en éprouver un autre.
Je recherche cette paix du silence et non plus l’effervescence. J’atteins seulement ce moment décrit à vingt deux ans.
J’aimerai regarder sans ne rien voir du tout
Une étendue un champ l’horizon le ciel bleu
Et rester les yeux vides sans chagrin ni dégoût
L’oeil absent de désir sans objet et sans lieu