J’écris cette note pour révoquer la fatigue qui grâce au café vient de quitter mon corps. J’écris cette note pour évoquer la chance que j’ai de vivre ici, libre de penser, ne souffrant ni de la faim, ni du froid. Mon épouse hier soir me rappelait cette réalité : je suis d’une certaine manière maître de mon destin. Dans le domaine de mes pensées il ne tient qu’à moi de ne pas nourrir mon immobilisme. Je veux réaliser ce rêve fou qui est toute ma vie : comprendre encore davantage de mathématiques et celles de Grothendieck. Tel est le sens de ma vie.