Idfolles – Page 96 – Par la force des contraires

Automne

Sur ma route au long cours J’ai rencontré des jours Les couleurs de l’amour Au sang mêlé des mauvais jours Les rayons de soleil A chacun des détours Caressent mes vieux os Un éclair dans le champs La magie d’une idée Et les pierres des faubourgs Un café pour écrire Et ces mots pour te …

un pli qui se déplie

Bien sûr tu écriras Mais cesse un peu de répéter Car ces mots là Tu les auras Si souvent dits Alors écris Écris seulement Ce que tu fais Tiens le pour dit Ce que tu fait Et toute cette énergie Que tu perdais Hier et aujourd’hui A fuir cette angoisse Hier et aujourd’hui Freinant des …

le dernier monde (2)

– Je suis docteur, comment vous sentez vous. Mon nom est longchamps. Longchamps avait sortit d’une mallette des compresses et nettoyait le visage tuméfié du jeune homme – Merci, juste un petit coup au moral surtout. J’ai été surpris par leur nombre alors qu’ils ne pouvaient nous savoir là. Je parle un peu français, il …

Phagocytose

Comme un macro-phage qui phagocyte, l’homme embrassa sa compagne. Il avait tant besoin d’exister que chaque fois qu’il le pouvait il ne laissait plus une place dans l’esprit qu’il étreignait que la sienne, envahissante. Mais du macro-phage enfant on se lasse et l’on laisse son lasso glisser sur votre corps d’anguille qui s’échappe vers d’autres …

Pour bien faire

Pour bien faire faudrait-il Faudrait-il laisser faire Mais vous n’y songez pas Dit l’assemblé de fats Comment ? le monde serait il Que des cycles sans fin Que le hasard gracile Défait et joue sans fin Mais vous n’y songez pas Car sinon de ce pas Ma raison de ce pas Sur sa base vacille …

sensible

Le mot sensible : son origine. Capable d’être ému par ses sens. Ne pas confondre avec sensiblerie… Donc qui est sensible ressent le monde… Trop sensible : trop ressentir le monde. Mais être trop sensible : cela tourne souvent, comme les extrêmes se rejoignent à ne plus être sensible du tout… On se referme comme …

Dans ce drole de cadre

Dans ce drole de cadre Où nos vies se débattent Le monde est écarlate Et l’on croit doucement Que nos gestes infimes Sont toujours importants Car nous ne savons faire Que des gestes infimes Car nous ne savons êtres Que des hommes infirmes Tel est le lot commun De l’homme occidental Dans sa folle spirale