Idfolles – Page 114 – Par la force des contraires

Entre deux états

Je n’ai pas de formule à claquer dans l’espace Juste ce sentiment d’être seul dans la glace Comme tout un chacun mais aussi différent Un état synaptique qui change tout le temps Je bascule souvent entre le froid le chaud Car mon petit cerveau a mené trop durement Les batailles d’hier quand je n’étais qu’enfant …

A mes enfants

Voyez vous mes enfants qui subissent de plein fouet L’écran bleuté, les jeux, les vidéos, passifs Je vous demande un peu, est ce donc décisif Faut-il donc occuper les esprits à cliquer ? Des hommes qui programment et d’autres qui sont les jouets Est ce ainsi que la vie s’organise aujourd’hui Trop de facilité et …

Essayons de comprendre

Essayons de comprendre un peu ton désarroi Tu ne sais pas pourquoi le monde est dirrigé Tu ne vois pas pourquoi nous avons pris cette voie Et dans ta solitude au combien renouvelée Tu te demandes encore ce nous existe-t-il Où n’as-tu pas rêvé quand ta raison s’égare A penser que certains que l’on nommerait …

Guitare

Un musicien au mileu d’une rue Qui nous joue un solo de guitare Je sais il se fait tard Dans les couloirs à carreaux D’une station de métro Cet homme est seul Ni vénal, ni veul Il joue un solo de guitare Je sais il se fait tard Cet homme est un ascète Un ascète …

Mes poèmes sont courts

Prose. Mes poèmes sont courts. Ils distribuent chaque jour des idées et des doutes et cherchent à démèler le faux du vrai dans le conditionnement que j’ai reçu. Ceci n’est pas un essai. Ceci est poétique et se moque de prouver ce qui n’est qu’un discours psychanalytique en somme. Cessez de croire qu’il est possible …

Loin des idées

Au loin des idées noires au loin des idées blanches Il doit rester un temps, le temps de quelques gestes Quelques gestes bien lents comme écouter le vent Les oiseaux au matin, le café qu’on savoure Un temps quand la graine est semée Une pluie de printemps pour qu’elle vienne à germer Le temps de …

L’espoir

L’homme atteint l’étage abstrait, la fin du vivant Tout indique sans faille que la vie deviendra Impossible et toujours, toujours plus difficile Dans un désert qui vient inéluctablement Le seul espoir est de transmettre enfin Pour les siècles des siècles La vie A des machines.

Il inonde

Il inonde à tout va son petit son grand monde Il annone des mots comme on fait des slogans Son verbe est un ruisseau que nourrit un torrent Un tas de sentiments contradictoire ronde Il accepte ici bas d’être dans cet état Entre contemplation et paroles sans fond Car il fait le pari d’une nouvelle …