Le travail était là, j’en voyais les contours, mais j’ai tout envoyé au quatre coins du monde carré de ma salle d’eau, les devoirs les travaux. De tout je n’ai rien fait, c’était plus fort que moi.
Sera-t-il donc trop tard, un jour, trop tard, pour accomplir le rêve, mais n’est-il pas ce soir, ce soir qui se débine, n’est-il pas déja trop tard.
Mais n’ai je pas voulu la neige et ce froid de canard, ce désert où j’ai tout vu tout rêvé sans en vouloir créer tous les moindres détails.
On me dira fainéant, on gravera ce mot dans ma cendre mais c’est plus fort que moi de mes doigts nait ce mot, ces mots naissent et le geste se meurt.
Voilà ce que j’écrivais en 2008, dans un moment de désespoir.
Maintenant plus sûrement j’écris :
On avait prévenu les blancs si destructeurs. Mais ils n’ont pas compris. Ils ne comprendront jamais. D. Simak dans un de ses livres prévoit que l’Esprit qui gouverne notre galaxie, déplacera l’homme blanc sur une autre planète… Pour la laisser enfin aux sages et à ceux qui font confiance à la Vie. Rêve ultime.
Plus que jamais je fais confiance à la vie qui me dit chaque jour cette phrase si juste s’il en est : “Dieu pourvoie à tout”
Vous n’y croyez pas et c’est bien votre tort.
Écoutez les messages que les indiens d’Amérique nous ont laissé…