Livré, emballé, c’est pesé. Livré à sa seule connerie, livré à ses rêves. Je me suis livré à ma seule solitude. Je ne sais combien de temps j’aurai pour me délivrer de mes rêves, je ne sais si je fuirai encore face à mes rêves, mais je sais qu’aujourd’hui je dois livrer ma bataille, non contre autrui mais contre moi-même pour que je confronte mes rêves au réel qui lui est le seul juge.
Ainsi livré à moi seul, pourrais-je un jour partir délivré, heureux d’avoir accompli les rêves que j’ai mis tant de temps à fuir.
Et seul, seul moi, personne à ma place ne peut le faire… que moi que moi seul.