Le réel qui dessine
Dans sa tête qui s’incline
Le réel qu’il devine
Et puis soudain
La femme qui délivre
Au delà de son rève
Le réel éternel
Qu’il touche enfin du doigt
Plus manifeste
Qu’une idée
Enfin reconnaître
Cette fête attendue
Par tous les êtres
Puis l’instant qui suit
Le terme qui exulte
Est cette variation
Entre charge et décharge
Dans cette multitude
Les contraires coexistent
Et l’attitude
En changeant
Équilibre l’ensemble
Aujourd’hui
Quand on rêve
Jour et nuit
D’Amériques
On rêve en numérique
C’est si pauvre
Ma belle
Un ersatz
Du réel
Et moi
Je vivrai là
Où j’ai planté
Mes arbres
Et mes beĺles
Mirabelles
Au milieu des noyers
Enchanteront mes jours
Et que Dieu
Nous préserve
Cette vie mise à mal
Qui pourtant m’ensorcelle.
Mais juger
N’est que partiel
Tu tranches
Dans le lard
Il se fait trop tôt
Ou trop tard
Et je ne sais
Dans le silence de la nuit
Rien
Ce que la vie
Laisse surgir
Reste la Vie
La seule juge
Mon inquiétude
S’en ira
Avec le jour
Qui survient
Mon Amour