C’est tellement facile de croire sans savoir, de croire à tout ce que notre esprit peut créer d’illusions, de discours sans fin, de raisons établies sur du vent, de croire au charlatants qui sont légions. C’est tellement facile de croire sans savoir.
C’est tellement plus dur d’établir comme un fait que la seule chose que je sais est que je ne sais rien sur les 3 questions fondamentales : d’où viens-je, qui suis-je, où vais-je….
Certains plus savant que d’autres ont bien approché le réel. Ils nous ont parler d’atomes, de gravitation, d’électrostatique, d’électromagnétisme, de force faible, de fonctions d’ondes, de particules de physique quantique… Ils avaient les yeux ouverts, ils ne croyaient qu’à ce qu’ils expérimentaient….
Les autres se rattachent à Dieu et à ses saints, ses anges et ses démons et autres mystiques plus ou moins folles
Le plus dure c’est d’oublier de croire, d’être conscient à chaque instant de cet esprit qui nous entraine à croire, le laisser divaguer comme les nuages dans le vent, mais les laisser passer, ces croyances, pour qu’elles n’aient plus d’influence sur nos actes.
Les voir éclore et parfois grandir comme naissent et puis mourrir comme meurent les nuages. Les voir comme on regarde un paysage ou un tableau, sans pouvoir le modifier (le tableau ou le paysage) sans pouvoir empêcher que surgissent les pensées et les croyances.
A force de laisser faire, de laisser nos croyances sans effets mais surgir sans cesse il doit selon moi survenir un apaisement, un amusement, une sorte de jeu, regarder comment notre esprit ne sait pas faire autre chose que croire et échafauder des croyances…
Alors que reste-t-il : l’expérience ?
Mais de l’expérience il faut aussi se méfier car c’est l’esprit qui l’interprète….
Comment ont-ils fait Newton, Leibniz, Poincaré, Einstein, Les Joliot-Curie, et tant d’autres pour ne pas se laisser fourvoyer par leurs croyances ?