Tout est dans le titre. Il existe une dualité entre le chemin et l’objectif comme dans le principe d’incertitude d’Heisenberg, entre connaître la position et la vitesse d’une particule.
C’est donc une oscillation entre le désir d’atteindre un objectif et l’action, le pas à pas, le chemin qui mène à lui.
Quand on désire on est dans le rêve et quand on est dans l’action, on oublie le désir, l’objectif pour se concentrer uniquement sur le présent.
Chacun des deux est comme les deux faces d’une même pièce. On ne peut regarder, vivre que l’un à la fois !
Certains se perdent à ne regarder qu’une des faces. Et pourtant elle tourne pourrais-je dire sous forme de boutade. En effet le rêve est modulé par le présent. L’un et l’autre sont liés.
Le désir est donc évolutif et s’il est figé c’est un peu la drôle de mort.
Être trop dans l’action c’est ne plus savoir ou l’on va, où l’on pourrait aller, c’est aussi répéter la même action. C’est aussi une drôle de mort.
A méditer.