Je vais essayer d’être clair, sans me tourner vers le délire ou l’imaginaire.
Je connais bien cette répétition de l’alternance des contraires : dire un jour je renonce et l’autre jour dire : je veux être plus cultivé, plus proche de la vérité, dire un jour c’est peine perdue et l’autre j’y crois encore sans faire le moindre geste pour.
Cet après-midi, dans mon oisiveté, j’ai compris que pour ne plus souffrir de l’alternance des contraires il fallait juste être au moment où on le vit, être une chose puis plus tard une autre sans mémoire de ce que l’on a pensé hier ou l’instant d’avant, être juste la couleur de cet instant.
On me trouvera alors variable, inconstant. Non juste à l’image de la Vie, changeante et alternant tous les contraires.