Le temps n’est pas venu sous ces cieux si chagrin
De croire que le hasard est la seule harmonie
Car les hommes aujourd’hui croient encore à tout prix
Que l’acte volontaire est le seul bon chemin
On me dit si souvent si vous laissez l’enfant
Il deviendra sauvage. A ceci je réponds
Laisser faire l’enfant au contact des siens
Nul besoins d’exercices il apprendra sans faille
Mais laisser donc fleurir ce bois dont il est fait
Et parfois fleurira une fleur nouvelle
Aux parfums inconnus que nous n’attendions pas
Et l’on verra soudain dans l’espace fini
Une nouvelle parcelle.