La bonté plus qu’humaine
Est au fond de mon âme
Et mon corps étourdi
Est un havre d’espoir
Où mon esprit intact
A tatons
Dans l’ombre des beautés
Sent la joie contenue
Dans ces replis, ces ombres, ces étoiles
Qu’il ne saurait nommer
Sans voix sans mot
Sans nom pour les nommer
Un rêve
Plus qu’une idée
La bonté plus qu’humaine
Quant au loin de son coeur
L’homme éperdu s’enterre
Et hume la haine
Et s’empêche de vivre
Et s’interdit de vivre
Ses enfants et lui-même
Et apprend à juger
Ce qu’il ne comprend pas
La bonté plus qu’humaine
Au bord d’une source
Où mon âme indécise
Et par moi désoeuvrée
Dans un monde “social”
Où dévale mon errance
Dans son incohérence
La bonté plus qu’humaine
Quand la peur m’abrutit
Dans ce monde échappé
Dans sa course effréné
Où j’ai peur de foncer
Où l’entrée est flêché
La bonté plus qu’humaine
La folie de rêver
D’autres fleurs moins fânées