Je suis un coffre-fort dont je n’ai pas le secret, je suis un coffre-fort dont j’ai jeté la clef. Dans ma folie je brave le danger, je dis à qui veut bien l’entendre, votre prison dorée ne me rassasie pas. Votre prison dorée je n’en voudrais jamais.
Si aujourd’hui l’on veut que je pense ceci, que je pense cela, je le sais je ne peux vous suivre de ce pas, de ce pas qui me semble à jamais étriqué, à jamais sclérosé.
Je sais bien que vos vies sont comme dictatures, vous ne pouvez penser que l’on vive autrement; Le mot libre à jamais vous fait vous hérisser.
Alors cesser de croire en moi, je ne puis rien pour vous, je ne puis rien pour moi.
Je suis un coffre-fort que l’on a trop forcé.
Antithèse et synthèse
Il est vrai que ma révolte et mes idées délirantes sur la réalité perturbent mon jugement, mais je ne puis encore aujourd’hui réprimer ce comportement. Je vois bien que la colère m’aveugle sans doute… Mais je suis encore jeune pour être sage.
Seulement, et je le sais, ma colère occupe mon esprit qui occupé ne peut faire autre chose, comme se consacrer à des études et à des réflexions qui seraient plus poussées.