J’emmène un peu partout comme une île déserte
Et peu de gens surtout viennent accoster ma crique
Indolents promener leurs grands corps maladifs
Et sentir le vent frais sur le haut de la grêve.
Je suis de ceux surtout qui broie du noir en grand
Depuis longtemps déjà on me fuit pour celà
Mon île est bien déserte car je suis bien infecte
Les maux que je décris sont un empoisonnement
Car sur mon île on voit l’injustice qui autour
Ne cesse pas son vol bien pire qu’un vautour
Sur mon île de surcroît on ne fait bien qu’attendre
Car s’il y a une loi, c’est celle du Tao
Laisser faire c’est la joie, plus l’on agit c’est vrai
Plus le désordre est grand.