Hommage à Solers et divagations
Il écrivait des textes où sa vie bien secrète défilait dans les mots. Il aimait bien ces lignes entre les lignes, les femmes entre toutes, celles qui prenaient le pouvoir, n’ayant besoins de nous que comme des queues à l’œuvre. Toutes ayant découvertes que le pouvoir ne tenait qu’à un fil, un cordon qu’elles venaient de couper et qui nous terrassait. Vive la Femme et vive le roi qu’on vient de mettre en terre. Il aimait comme moi les envolées lyriques et les associations d’idées à but non lucratif, il connaissait des vers qui adoucissent les heures les plus dures quand le soir se rebrousse. Au matin il vibrait des cinq heures quand les oiseaux pépient chaque nouveau printemps. Il rêvait comme un monde derrière le monde comme une vérité cachée à tous à lui seule révélée, l’amnésique voulu par sa seule volonté pour oublier et vivre un temps nouveau loin du passé.