Hier j’écrivais “je suis comme un enfant” et aujourd’hui je sais que j’ai trop d’imagination. Il y a mon père mort en juillet 1998, qui si souvent m’obsède. Il n’était pas si intéressant pourtant mais il a su se rendre intéressant, jouer de mon amour de façon perverse et mon délire est venu là dessus pour le porter sur un piédestal et l’imaginer partout, tel un Dieu.
J’ai conscience de mon erreur, de mes erreurs mais toujours je refais la même erreur, les mêmes erreurs. J’aimerai sortir de ce cercle infernal. Pourquoi souffrir de faire le choix du cercle infernal ? Parce que je sais au fond de moi que je me fourvoie, qu’il y a une angoisse dont je ne connais pas encore la source, que ma mémoire a effacée, une angoisse qui revient toujours et qui toujours me pousse sur le même chemin.
C’est sur cette angoisse primordiale que je dois travailler.