J’ai appris quelques rudiments de physique, de chimie, de mathématiques. Mais rien je crois ne peut davantage m’émerveiller que la Vie. Les secrets de la Vie, les expériences que l’on peut faire, tout celà m’intéresse de moins en moins. Ce matin je me suis penché sur un écrit de Stanley Meyer qui prétend hydrolyser de l’eau à moindre coût énergétique…. Je regarde cet écrit, je me dis il a peut-être raison, ça ressemble fort cependant à une hydrolyse normale…. Mais je ne sens pas en moi, le désir d’aller plus loin.
Je me souviens encore mon père qui me disait : “quand tu auras des livres plein tes armoires, tu auras des valises qui te cloueront sur place”. J’aime cette phrase. Elle a le même sens que celle de Lao Tseu : “Renoncez à l’étude et vous connaîtrez la paix”
Je crois que j’y arrive petit à petit. Je fais confiance à la Vie. Je m’en remets à elle. Je ne désire plus, appâté par tout ce qui m’entoure, comme un feu attisé par le soufflet, je ne déisre plus tout connaître et tout maîtriser.
Ce n’est pas par dépis que je m’y résoud. Ce n’est pas par manque de courage et d’effort, dans ma trente neuvième année, que je ne désire plus davantage de savoir et ainsi de pouvoir sur la vie, c’est pour la simple raison que cette quête n’a pas de fin, que cette quête va d’erreur en erreur, que c’est dans cette quête folle que l’homme nous montre sa défiance envers la Vie. Non l’homme moderne ne fait pas confiance en la Vie et ainsi il la tue.