Entre deux points, deux points, vers lequel te tounes tu ?
Nulle part je ne veux me ficher, me fixer
Mes racines sont perdues, apprenti déchu
L’habitude a avili ma vie
Entre deux point, deux points, vers lequel te tournes tu
Je ne sais pas
Je veux voir un chemin et comprendre sa course
Et comprendre l’empilement des jours
As tu compris pourquoi tu étais là
Tu étais là quand le drame a eu lieu
Tu étais là les yeux, les yeux ouverts
Et ton cerveau transpercé de lumière
A depuis perdu le nord
Tu as rêvé depuis
Des nuits, des nuits…
Des nuits entières
Un monde éphémère, irréel et mortel
Et la réalité t’a rejointe un jour
Te voilà vide et nu
Morceau de viande et d’atavisme
Et d’habitude, et d’habitude et d’habitude
Rien
Rien
Tu ne sais rien
Je mange un bout de chocolat
Le monde est fou, le monde est fou, le monde est fou (crescendo)
Je suis désespéré
Croyez moi, profondément… désespéré
Le temps a passé
Où nous étions possible
Et nous voilà figé
Comme une statue de sable
Nos coeurs sont des éponges
Et nos cerveaux trop mous
Nous sommes à espérer
Le passé déconfi
Qui ne pourra plus naître.
Et le pauvre mot être
A ses difficultés…
Mélancolie d’ivrogne
Et mots battus de campagne d’hiver
Il ne faut plus souffrir de nostalgie.