C’est ton nom, tes idées, ton sang, et tout le mal
Mêlé au mien que je dois ici transformer
En faire le ferment et le cercle briser
Trouver sur ce terrain miné, lever la voile
Et pour moi décider que la guerre est finie
Faute du seul combattant qui depuis douze ans
A donc quitté la scène et le champ de bataille
En laissant derrière lui la Vie à reconstruire
Se redire cent fois que la guerre a cessée
Et que cette position d’auto-flagellation
Il ne faut maintenant jamais la répéter
Ce moment où petit dans l’immobilité
On attendait que passe sa folie ses colères
C’est dans ces moments là que nous avons créés
Le circuit intégré de notre pauvre esprit
Où rejetant la vie nous avons retourné
Le couteau de la vie contre nous sans défense
Où rejetant la vie dans l’immobilité
Nous attendions la fin, la fin de ce calvaire
C’est cet immobilisme que je veux enterrer
Et reconstruire enfin une manière d’être
Agissant, combatif et chaque jour serein
Détruisant à jamais le circuit intégré
Qui conduisait ma vie à détruire mon être