J’ai décidé d’écouter mon corps. Et non plus d’anihiler ce que je ressents avec des médicaments. J’ai enfin compris que cela ne sert en rien de modifier l’état de mon cerveau. Car c’est mon corps qui m’envoie des signaux et non mon cerveau. Mon cerveau n’est qu’un récepteur, ma mémoire, un enregistreur.
Ne pas écouter son corps est une chose impossible. C’est ne plus vivre.
J’ai donc décidé de renoncer aux anti-dépresseurs du matin même au prix de ressentir mon angoisse existentielle.
C’est au contact de cette angoisse qui me tient le plus souvent immobile que je pourrais comprendre ce que veut me dire mon corps.
A Suivre