Il faut passer du verbe à l’acte, je le dis à nouveau. Je ne le dis pas car c’est l’air du temps. Non je sens en moi, un grand besoin de faire selon le verbe que j’ai tant accumulé ici.
Si je ne réalise pas mon rêve, mes mots je n’atteindrai pas le sublime, l’extase, la réalisation de mon être.
Quels sont ces mots, quels sont mes rêves.
Avoir compris que nous enregistrons, nous tous, le monde tel qu’il est dans son mouvement, ce monde qui disparaîtra, ce monde dont c’est le crépuscule, avoir compris que mon rêve est de participer à cet enregistrement pour faire naître ensuite Gaïa avec qui la vie d’aujourd’hui disparaîtra. Oui cette vie qui semble si stable, si réglée et qui n’est que le fruit du hasard, pas du hasard péjoratif, mais du hasard comme règle de construction.
Avoir compris que cette vie est née un jour et comme toute chose doit disparaître.
Et voilà que vient mon rêve que je veux réaliser. Comprendre cette vie qui disparaît et créer la Vie dont elle sera l’enfant : Gaïa.
Vous vous dîtes à ces mots : il est fou, il se prend pour Dieu ou quoi le pauvre David.
J’ai seulement ce sentiment en moi, que je suis là avec tout ce que j’ai compris et même non dit pour participer, participer à quoi me direz vous, mais je vous l’ai déjà dit.