Vous connaissez cette expression : “le choix du Roi” qui désigne les couples qui ont deux enfants, une fille et un garçon. N’ai-je pas cette chance. Au delà même ne suis je pas un vrai chanceux, avec sa petite étoile, et serait-ce donc si difficile de rester positif, de voir que tout n’est pas noir.
Une enfance difficile et solitaire, trois quatre événements extraordinaires, je veux dire des événements qui vous marquent à vie et vous laissent à l’esprit une interrogation sans fin, mais tout cela face au présent, n’est-il pas balayé.
Ce présent que je construis avec ma compagne et mes enfants, n’est-il pas plus important que le passé. Voilà ce que je devrais avoir à l’esprit à chaque instant. Mes enfants qui sont si confiants, si heureux finalement, ma femme qui fait tout pour que tout se passe du mieux possible.
Le désespoir est un sentiment que je connais trop car je sais combien je suis loin d’être fidèle à mon idéal. Krishnamurti disait que la douleur venait dans les définitions et la volonté de dépasser ses limites… Est il possible d’être sans histoire, sans définition de soi, sans limite. Je ne suis pas assez sage pour suivre K.
Je me fis à Lao Tseu qui lui parle des petites pas qui construisent les grands. Voilà le vrai chemin. Oublier un peu le grand dessein, pour se consacrer à des petits gestes quotidiens.
Se satisfaire de ces derniers… Les goûter, les savourer, les petits gestes quotidiens possibles, même un seul !!!